Alexandra David-Néel (1868-1969)
Louise Eugénie Alexandrine David, plus connue sous le nom de Alexandra David-Néel, est née à Saint-Mandé, près de Paris, le 24 octobre 1868, Alexandra David-Néel fut la plus grande exploratrice du XXème siècle. Elle s’illustra d’abord comme cantatrice, journaliste, féministe, orientaliste et conférencière. Passionnée par les civilisations orientales, elle choisit le bouddhisme comme philosophie personnelle dès sa vingtième année, alors que celui-ci n’était pas encore pratiqué en Europe.
En 1904, elle épouse l’ingénieur français Philippe Neel à Tunis où elle avait eu son dernier engagement musical. En 1911, elle part en Asie pour approfondir ses connaissances et rencontrer des maîtres sur les lieux de leur enseignement (bouddhistes, hindouistes, etc). Elle étudie les hautes philosophies et les religions de l’Inde, rencontre le XIIIèmeDalaï-lama en 1912. Elle suit les enseignements d’un maître tantrique de 1916 à 1917 dans un ermitage situé à 4 000 m d’altitude au nord du Sikkim, en Himalaya.
Après plusieurs années de circuits dans différents pays d’Asie (Inde, Sikkim, Birmanie, Japon, Corée, Chine), elle réussit un exploit au Tibet : en février 1924, elle est la première Occidentale à entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet interdit. Elle effectua son parcours (plus de 2 000 km) à pied dans des conditions très dures, en vivant comme une mendiante tibétaine qui accompagnait son fils lama en pèlerinage.
Après son retour en 1925, elle rédige de nombreux livres qui relatent ses aventures de voyages et font découvrir l’Inde, la Chine et le Tibet à une époque où ceux-ci étaient encore mal connus. Ses principaux ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues.
