Génitoy
Ce nom remonte au XIIème siècle, époque à laquelle le site accueille un moulin entouré de Genêts (en latin genista, en vieux français genestey puis genetoy). En 1246, un château y est adjoint et plus tard une ferme. Le Génitoy est un fief important. En 1246, on trouve un Aubert, Chevalier du Genestay, puis son fils Jean, Chevalier du Genestay. En 1393, Jean Matelin, écuyer habitant Lagny est seigneur du Génitoy. Au XVIème siècle apparaissent en 1518, Philippe Levrainville, écuyer, Sébastien le Rouillé , trésorier et garde des chartes, apparenté aux seigneurs de Lagny, Christophe de Thou (voir l'art. Jacques de Thou), président du Parlement de Paris, Guillaume de Bordeaux, écuyer payeur des gages de la cour des comptes. Au XVIIème siècle, la famille Sanguin de Livry acquiert le Génitoy qu'elle gardera jusqu'à la Révolution.
En 1672, Madame de Montespan y accouche d'un fils de Louis XIV : Louis-César de Bourbon, Comte de Vexin.
Au XIXème siècle, le Génitoy est acheté par Fouché, duc d'Orante, puis par James de Rothschild. C'est alors une grosse ferme briarde.
En 1954, c'est l'exploitant de la ferme, Jean-Louis Thébault, qui achète le Génitoy. Il laisse un témoignage important pour la ville dans ses mémoires. Le domaine reste propriété de sa famille jusqu'au 1er janvier 1994, date à laquelle l'État l'acquiert pour la construction de la Ville Nouvelle. L'activité agricole cesse à ce moment-là.
En 2000, une grosse bâtisse en ruine, entourée de fossés où le ru de la Butte de Vaux prend sa source, est tout ce qui reste du château qu'un petit pont de pierre relie à la ferme comprenant plusieurs corps de bâtiments disposés en enceinte fermée. Un pigeonnier sur le porche d'entrée donne au Génitoy son cachet.
En 2003, l'ensemble de ces lieux historiques est cédé par la commune à un particulier pour réaliser dans les bâtiments en ruine un hôtel de grand standing.
En 2014 un projet immobilier prend forme.
En 2016, le projet n'a pas avancé et les bâtiments se dégradent.