Rues de Bussy

Bussy Saint Georges: Ville Nouvelle de Marne la Vallée en Seine et Marne

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Saint Georges  (mort en 303)

Les circonstances de sa mort durent être spectaculaires pour que les orientaux l'aient toujours appelé le grand martyr et pour que son personnage soit devenu si rapidement légendaire. Son culte est ancien et très répandu. Dès le début du IVème siècle, Constantin lui élève une église à Contantinople ; on en fait autant en Syrie ; au siècle suivant, on n'en compte pas moins de quarante en Egypte. Puis c'est Ravenne, Rome, la Germanie et la Gaule mérovingienne qui lui érigent des sanctuaires et des autels. Partout en France, des villes, des villages se mettent sous son patronage. En Angleterre, il devient si populaire qu'en 1222 un concile national rend sa fête obligatoire, fête à laquelle il est prescrit de donner autant de solennité qu'à Noël.P1000722EglStG statueStG

Nombre d'artistes ont représenté Saint Georges terrassant le dragon. Cet animal effroyable vivait dans un lac près de Silène, en Libye. Sans cesse il sortait et, de son souffle enflammé, anéantissait tout ce qu'il voyait. On avait réussi à l'apaiser en lui apportant chaque jour deux brebis. Il fallut bientôt ajouter une jeune fille qu'on tirait au sort. Justement ce matin-là, le sort désigne la fille du roi, quand vint à passer le fameux Georges, prince de Cappadoce. Du haut de son cheval il fait le signe de croix, défie le dragon et le tue d'un coup de lance. Le sermon qu'il prononce convertit le roi de Lybie et ses sujets ; puis il reprend son chemin pour accomplir d'autres exploits. Il est décapité comme chrétien en l'an 303.

Bussy est placée sous le patronage de Saint Georges dès 855. Depuis cette époque et comme dans de nombreuses communes de France, la fête du village, a lieu le jour de la fête du Saint Patron de la paroisse, d'où son nom de fête patronale. Au début de la Révolution, les paroisses se transforment en communes, alors la fête patronale s'appelle aussi fête communale. A Bussy, elle se déroule le 23 avril, jour de la Saint Georges, ou le dimanche qui suit.

Autrefois, la fête commençait par la traditionnelle offrande de la brioche aux notables du pays. Plus tard, on distribue les brioches bénies à la sortie de la grand'messe. La tradition d'offrir la brioche aux familles buxangeorgiennes remonte aux années 1920, à l'initiative de Victor Blaise : les jeunes du village, accompagnés par les musiciens de la fanfare, ou du tintement des clochettes, allaient de porte en porte distribuer les brioches bénies.

La création de la Ville Nouvelle n'a pas émoussé chez les buxangeorgiens le goût de fêter leur saint patron. Chaque année, la fête foraine bat son plein sur la place du Marché. Les brioches sont bénies, au cours de la messe à l'église du Village. Ensuite, une gerbe est déposée au pied de la Croix Saint-Georges. Des animations et des jeux sont proposés aux enfants place Vitlina, la ville est en fête pendant une semaine. La tradition d'offrir des brioches aux familles s'est prolongée jusqu'en 2011. En 2012, la ville continue de s'agrandir, et la municipalité a renoncé à distribuer les brioches aux 25 000 habitants de la ville (environ 10 000 foyers).Calvaire

 
 La Croix Saint-Georges est le calvaire situé dans le quartier des Violennes, place du Calvaire, au croisement de la rue du Cimetière et de la rue du Pré aux Lièvres. Elle date de 1825.
 
L'Eglise Saint-Georges est située au centre du village, au croisement de la rue du Cimetière et de la rue de Ferrières.

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La Fontaine Saint-Georges est située au centre du village à l'angle Sud Est de la place de Verdun.